Voilà, après cette longue attente, j'espère que vous ne serez pas trop déçus !! J'avoue avoir passé trop de temps sans m'occuper de mon histoire 'scusez moi ^^
pour ce qui est des parenthèses,slache, mot --> (/un mot) c'est que j'hésite entre plusieurs choses à vous de dire ce qui va le mieux !! Merci d'avance pour vos commentaires.
Chapitre 3 :
Lenïa
-Oui ?
Michaël venait d’entendre le bruit hésitant d’une main frappant si doucement à sa porte, qu’il se demanda qui ce pu être.
À ce moment là, la matinée était déjà bien entamée. La veille, le groupe de Terriens avait été présenté au peuple, par son chef, lors du banquet. Ce même peuple qui les avait regardés à la dérobé, les avait acclamés par la suite. Le festin avait été entrecoupé de nombreuse festivités bien locales que les jeunes gens, ne les ayant jamais vues auparavant, avait su apprécier. Toujours émerveillés par ces nouvelles découvertes, entre autre la nourriture, bien plus raffinée que dans les contes de leur pays,et la boisson dont les effets n’étaient que tardifs et fort impressionnants. Sans savoir comment, ce matin-là, Michaël s’était réveillé dans sa chambre. Il n’avait pourtant pas souvenir de s’être couché ! D’ailleurs, il n’avait plus aucun souvenir à partir du moment où il avait finit son dessert, c’était le trou noir. Sans doute s’était-il endormi sur son tabouret. Après une nuit calme et réparatrice, il s’était réveillé sans le moindre mal de tête ni la moindre fatigue.
Le jeune homme se rapprocha de la porte, l’ouvrit et découvrit… une jeune Urondore ! Qu’il trouva par ailleurs, ravissante avec son sourire, son visage fin, ses yeux noires et pétillants. Ceci était rare chez les Urondors : la plupart du temps, leurs yeux étaient bleus. Elle était revêtu d’une longue tunique violette, de grandes manches, qui cachaient ses bras et une capuche pendait dans son dos –ainsi étaient vêtues toutes les Urondores, la tunique était soit violette, soit bleu clair, soit bleu foncé suivant les occasions. Elle portait, autour de son cou, un pendentif rond et violet, lui aussi, accroché à une espèce de corde. Ceci faisait preuve d’une certaine lignée, en ce peuple, nul rangs sociaux n’existaient, mais quelques moyens permettaient de distinguer la famille à laquelle chaque individu appartenait.
Il ouvrit la bouche pour l’accueillir, mais nul son ne sortit du fond de sa gorge. Se trouvant ridicule, il baisse la tête en rougissant. Alors, pour le sortir de son embarra, elle feignit de ne s’apercevoir de rien et le salua :
-Bonjour jeune homme.
-Bonjour demoiselle, bafouilla-t-il.
-No conozco otras palabras. Quisiera hablarte, ¿ puedo?
-Comment ? Je… ne comprends pas. Je suis désolé.
La jeune fille fit des yeux suppliants.
-Por favor, réfléchis.
-Euh…Attends…
Il lui fit signe qu’il réfléchissait.
Le jeune homme se montra du doigt et dit :
-Je m’appelle Michaël.
Elle pointa son doigt vers lui et répéta d’une voix interrogative :
-Michaël ?
Le voyant hocher la tête en signe d’approbation, elle reprit, en croisant les bras sur sa poitrine et en s’inclinant :
-Me llamo Lenïa. Pour te servir, articula-t-elle avec soin.
Elle ne connaissait pas beaucoup de mots dans le langage de son interlocuteur, mais prononçait avec beaucoup d'application ceux qu’elle savait, presque avec amour.
-Enchanté… Lenïa.
Il prononça ce nom avec tant de douceur et de tendresse que les pommettes de celle-ci rosirent.
-C’est un très joli nom, continua-t-il.
Bien que la jeune demoiselle ne connaissait pas sa langue, elle le comprit et murmura :
-Merci.
Se souvenant tout d’un coup des politesses, il lui fit signe d’entrer. Elle accepta. Semblant se rappeler des raisons qui l’avaient menée en ces lieux, elle reprit un air grave. La voyant devenir ainsi, Michaël crut qu’il avait fait quelque chose de mal, il paniqua intérieurement et ne sut que faire.
Lenïa regarda autour d’elle, avisa un fauteuil, près de la petite table basse, au centre de la pièce ? Songeuse, elle s’y assit. Mais comment, diable, allaient-ils bien pouvoir communiquer ensemble ?
Michaël, lui, se plaça devant la fenêtre, ses yeux perdus dans le lointain, au delà de la ligne d’horizon. Son esprit, celui-ci bien à l’intérieur de la pièce, se posait la même question. Cette question, fort dure à solutionner, les torturait aussi bien l’un que l’autre.
Ils cherchaient, ils cherchaient, ne trouvaient pas, croyaient trouver, puis finalement se rendaient compte que non, alors ils recommençaient…
Au bout d’une longue réflexion et a force de tâtonnements, le jeune homme réagit enfin :
-Mais ! Ça ressemble fortement à une langue que nous étudions au collège. Bien que l’accent est réellement différent !
- ¿ Cómo ?
Michaël faillit, de joie, sauter au plafond. Il jubilait. Il avait trouvé ! Oui, lui ! C’était bien ça !
-¡ Creo que he comprendido !
- ¡ sííííííííí ! ¡ Bien ! ¡ Bravo ! exulta-t-elle.
Elle se jeta à son cou. Il fut un peu gêné , mais surtout surprit, de ce geste inattendu. Néanmoins, l’euphorie libérée par sa découverte le poussa à la serrer à son tour dans ses bras. Elle le regarda et se dégagea doucement de son étreinte, craintive. Elle recula de quelques pas.
-¿ Qué he hecho ? demanda-t-il sans comprendre le geste de la jeune Urondore.
-Lo siento, pero, no puedo…
-¿ No puedes qué ?
Elle sembla prendre conscience qu’elle s’était trompée, qu’elle n’avait rien à craindre du jeune Humain et s’excusa en souriant. Cet épisode fut vite oublié. Tout deux retrouvèrent l’entrain causé par leur trouvaille. L’Urondore expliqua à son nouvel ami qu’elle était au courant de l’existence d’une langue similaire à la sienne, sur Terre, ayant pour seule différence l’accent des Urondores. Celui-ci rendait très difficile l’assimilation des deux idiomes communs. Ceci, Michaël l’avait bien vu ! Au milieu de leur joie, certe partagée, ils oublièrent le but de la visite de Lenïa. Celle-ci finit par s’en rendre compte et reprit le même air que lorsqu’elle s’était assise en entrant dans la pièce. Michaël s’inquit, auprès d’elle, sur les raisons qui la mettaient dans cet état. Alors elle se planta devant lui, le regarda droit dans les yeux et commença doucement par :
-Je suis venue ici pour te faire part de quelque chose que toi seul doit savoir. Que toi seul peut savoir.
Elle parlait toujours dans sa langue. Après un temps de réaction, du à la traduction, Michaël fut intrigué. Il lui fit signe qu’il avait compris, qu’elle pouvait continuer.
Elle retourna s’asseoir dans un des fauteuils, Michaël s’installa dans celui situé en face du sien, puis elle poursuivit :
-Ce que j’ai à te dire est capital pour l’aboutissement de votre quête. Mais tu ne dois en aucun cas le répéter. À qui que ce soit, ami ou ennemi. Sous n’importe quelle torture. Sinon, cela pourrait vous être fortement défavorable, à un tel point, que tu ne peux point imaginer.
-C’est si important ? demanda-t-il en Urondor. Même à Naska je ne pourrais rien révéler ? C’est pourtant plus à lui qu’à moi que doit revenir ce savoir.
-Non, il ne comprendrais pas, une seule personne doit être mise au courant.
-Mais si il apprend lui aussi cette langue.
-Tu en sait déjà trop. C’est toi qui a compris notre langage, ce qui prouve ta capacité intellectuelle.
Michaël rougit sous le compliment.
-Merci. Puis-je révéler la similitude de langage ?
-Oui.
Il soupira et se détendit un peu. Cela faisait un secret en moins à garder au fond de lui. Il prit une grande inspiration et déclara.
-C’est bon. Vas-y. J’accepte mes responsabilités et je veillerais à en faire honneur.
Lenïa hocha la tête gravement.
-Et bien voilà…
Elle caressa sont pendentif du bout de ses doigts délicats, de petits éclaires dorés parcoururent la sphère, sans que Michaël ne s’en rende compte. Elle chercha un instant par où elle pouvait commencer.
-Je dois t’avouer…
Elle lui conta tout ce dont elle devait lui faire part. Ce qui dura bien quelques heures, le temps que Michaël réussisse à traduire l’ensemble des paroles de la jeune fille. Ensuite, elle éclaircit les quelques qui restaient encore indécis dans l’esprit de l’adolescent. Finalement elle se leva et se dirigea vers la porte. Michaël la rattrapa par l’épaule et la supplia de rester. Mais elle ne pouvait point. Il l’interrogea sur elle et apprit qu’elle était la nièce de Kirü et que, de ce fait, elle vivait au palais. Elle refusa de lui en dire plus, ce que le jeune homme comprit tout à fait. Il ne chercha pas à l’importuner d’avantage, et la laissa s’en aller. Il se firent de brefs adieux en se promettant de se revoir.
La jeune Urondore fit quelques pas dans le couloir, puis s’arrêta : elle sentait le regard de Michaël dans son dos. Elle porta de nouveau la main à son pendentif et le sentit palpiter sous ses doigts.
Elle ferme les yeux et dit mystérieusement, à l’intention de son ami :
-Oui, c’est bien toi.
Sans attendre de réponse, elle repartit hâtivement.
Michaël, resté sur le pas (/le seuil) de la porte, les yeux dans le vague dirigés vers l’angle du couloir, où Lenïa venait de disparaître, les bras ballants, ne comprenait pas réellement ce qu’il venait de vivre. Avait-il rêvé ? Était-ce un des effets secondaires de la boisson de la veille ?...
C’est alors qu’il se rendit compte de son état. Il se secoua et rentra dans la chambre qu’on lui avait attitré (/attribué). Le jeune Terrien laissa ses pas le mener à son lit et se laissa tomber dessus. Il n’entendait plus rien de l’agitation extérieure. Il était à des années lumières du palais, de cet endroit reculé de notre âme qu’est l’univers des songes. Tout ce qu’il avait dit, entendu, pensé, vu, depuis que Lenïa avait frappé à sa porte jusqu’à ce qu’elle ai disparu au bout de sa vu, passait et repassait inlassablement dans sa tête. La dernière phrase que celle-ci eut dite résonnait encore en lui, claire, douce mais surtout (/par dessus tout) mystérieuse. Il était bien loin de se douter la véritable signification et tout les secrets que renfermait cette simple phrase.
L’adolescent, des étoiles dans les yeux, couché sur son lit, les mains croisées sous sa tête, s’abandonna à des pensées vagabondes.
Lenïa, Lenïa ! Un si joli nom aux oreilles de Michaël !
Lenïa, Lenïa ! Qui était-elle véritablement ? Il aurait tant aimé qu’elle reste avec lui ! Pour l’éternité, pour la vie !
Lenïa, Lenïa ! Si belle, si raffinée, si douce, si délicate…
Lenïa, Lenïa ! Ce nom trottait inlassablement dans la tête du jeune homme.
Il ne pensait plus qu’à elle.
Il savait que, désormais, ce serait pour celle-ci qu’il combattrait ; que son existence n’aurait de sens qu’à ses côtés ; que ce serait son foulard qu’il accrocherait au bout de sa lance ; qu’elle serait son âme, son esprit, le but de sa vie !
pour ce qui est des parenthèses,slache, mot --> (/un mot) c'est que j'hésite entre plusieurs choses à vous de dire ce qui va le mieux !! Merci d'avance pour vos commentaires.
Chapitre 3 :
Lenïa
-Oui ?
Michaël venait d’entendre le bruit hésitant d’une main frappant si doucement à sa porte, qu’il se demanda qui ce pu être.
À ce moment là, la matinée était déjà bien entamée. La veille, le groupe de Terriens avait été présenté au peuple, par son chef, lors du banquet. Ce même peuple qui les avait regardés à la dérobé, les avait acclamés par la suite. Le festin avait été entrecoupé de nombreuse festivités bien locales que les jeunes gens, ne les ayant jamais vues auparavant, avait su apprécier. Toujours émerveillés par ces nouvelles découvertes, entre autre la nourriture, bien plus raffinée que dans les contes de leur pays,et la boisson dont les effets n’étaient que tardifs et fort impressionnants. Sans savoir comment, ce matin-là, Michaël s’était réveillé dans sa chambre. Il n’avait pourtant pas souvenir de s’être couché ! D’ailleurs, il n’avait plus aucun souvenir à partir du moment où il avait finit son dessert, c’était le trou noir. Sans doute s’était-il endormi sur son tabouret. Après une nuit calme et réparatrice, il s’était réveillé sans le moindre mal de tête ni la moindre fatigue.
Le jeune homme se rapprocha de la porte, l’ouvrit et découvrit… une jeune Urondore ! Qu’il trouva par ailleurs, ravissante avec son sourire, son visage fin, ses yeux noires et pétillants. Ceci était rare chez les Urondors : la plupart du temps, leurs yeux étaient bleus. Elle était revêtu d’une longue tunique violette, de grandes manches, qui cachaient ses bras et une capuche pendait dans son dos –ainsi étaient vêtues toutes les Urondores, la tunique était soit violette, soit bleu clair, soit bleu foncé suivant les occasions. Elle portait, autour de son cou, un pendentif rond et violet, lui aussi, accroché à une espèce de corde. Ceci faisait preuve d’une certaine lignée, en ce peuple, nul rangs sociaux n’existaient, mais quelques moyens permettaient de distinguer la famille à laquelle chaque individu appartenait.
Il ouvrit la bouche pour l’accueillir, mais nul son ne sortit du fond de sa gorge. Se trouvant ridicule, il baisse la tête en rougissant. Alors, pour le sortir de son embarra, elle feignit de ne s’apercevoir de rien et le salua :
-Bonjour jeune homme.
-Bonjour demoiselle, bafouilla-t-il.
-No conozco otras palabras. Quisiera hablarte, ¿ puedo?
-Comment ? Je… ne comprends pas. Je suis désolé.
La jeune fille fit des yeux suppliants.
-Por favor, réfléchis.
-Euh…Attends…
Il lui fit signe qu’il réfléchissait.
Le jeune homme se montra du doigt et dit :
-Je m’appelle Michaël.
Elle pointa son doigt vers lui et répéta d’une voix interrogative :
-Michaël ?
Le voyant hocher la tête en signe d’approbation, elle reprit, en croisant les bras sur sa poitrine et en s’inclinant :
-Me llamo Lenïa. Pour te servir, articula-t-elle avec soin.
Elle ne connaissait pas beaucoup de mots dans le langage de son interlocuteur, mais prononçait avec beaucoup d'application ceux qu’elle savait, presque avec amour.
-Enchanté… Lenïa.
Il prononça ce nom avec tant de douceur et de tendresse que les pommettes de celle-ci rosirent.
-C’est un très joli nom, continua-t-il.
Bien que la jeune demoiselle ne connaissait pas sa langue, elle le comprit et murmura :
-Merci.
Se souvenant tout d’un coup des politesses, il lui fit signe d’entrer. Elle accepta. Semblant se rappeler des raisons qui l’avaient menée en ces lieux, elle reprit un air grave. La voyant devenir ainsi, Michaël crut qu’il avait fait quelque chose de mal, il paniqua intérieurement et ne sut que faire.
Lenïa regarda autour d’elle, avisa un fauteuil, près de la petite table basse, au centre de la pièce ? Songeuse, elle s’y assit. Mais comment, diable, allaient-ils bien pouvoir communiquer ensemble ?
Michaël, lui, se plaça devant la fenêtre, ses yeux perdus dans le lointain, au delà de la ligne d’horizon. Son esprit, celui-ci bien à l’intérieur de la pièce, se posait la même question. Cette question, fort dure à solutionner, les torturait aussi bien l’un que l’autre.
Ils cherchaient, ils cherchaient, ne trouvaient pas, croyaient trouver, puis finalement se rendaient compte que non, alors ils recommençaient…
Au bout d’une longue réflexion et a force de tâtonnements, le jeune homme réagit enfin :
-Mais ! Ça ressemble fortement à une langue que nous étudions au collège. Bien que l’accent est réellement différent !
- ¿ Cómo ?
Michaël faillit, de joie, sauter au plafond. Il jubilait. Il avait trouvé ! Oui, lui ! C’était bien ça !
-¡ Creo que he comprendido !
- ¡ sííííííííí ! ¡ Bien ! ¡ Bravo ! exulta-t-elle.
Elle se jeta à son cou. Il fut un peu gêné , mais surtout surprit, de ce geste inattendu. Néanmoins, l’euphorie libérée par sa découverte le poussa à la serrer à son tour dans ses bras. Elle le regarda et se dégagea doucement de son étreinte, craintive. Elle recula de quelques pas.
-¿ Qué he hecho ? demanda-t-il sans comprendre le geste de la jeune Urondore.
-Lo siento, pero, no puedo…
-¿ No puedes qué ?
Elle sembla prendre conscience qu’elle s’était trompée, qu’elle n’avait rien à craindre du jeune Humain et s’excusa en souriant. Cet épisode fut vite oublié. Tout deux retrouvèrent l’entrain causé par leur trouvaille. L’Urondore expliqua à son nouvel ami qu’elle était au courant de l’existence d’une langue similaire à la sienne, sur Terre, ayant pour seule différence l’accent des Urondores. Celui-ci rendait très difficile l’assimilation des deux idiomes communs. Ceci, Michaël l’avait bien vu ! Au milieu de leur joie, certe partagée, ils oublièrent le but de la visite de Lenïa. Celle-ci finit par s’en rendre compte et reprit le même air que lorsqu’elle s’était assise en entrant dans la pièce. Michaël s’inquit, auprès d’elle, sur les raisons qui la mettaient dans cet état. Alors elle se planta devant lui, le regarda droit dans les yeux et commença doucement par :
-Je suis venue ici pour te faire part de quelque chose que toi seul doit savoir. Que toi seul peut savoir.
Elle parlait toujours dans sa langue. Après un temps de réaction, du à la traduction, Michaël fut intrigué. Il lui fit signe qu’il avait compris, qu’elle pouvait continuer.
Elle retourna s’asseoir dans un des fauteuils, Michaël s’installa dans celui situé en face du sien, puis elle poursuivit :
-Ce que j’ai à te dire est capital pour l’aboutissement de votre quête. Mais tu ne dois en aucun cas le répéter. À qui que ce soit, ami ou ennemi. Sous n’importe quelle torture. Sinon, cela pourrait vous être fortement défavorable, à un tel point, que tu ne peux point imaginer.
-C’est si important ? demanda-t-il en Urondor. Même à Naska je ne pourrais rien révéler ? C’est pourtant plus à lui qu’à moi que doit revenir ce savoir.
-Non, il ne comprendrais pas, une seule personne doit être mise au courant.
-Mais si il apprend lui aussi cette langue.
-Tu en sait déjà trop. C’est toi qui a compris notre langage, ce qui prouve ta capacité intellectuelle.
Michaël rougit sous le compliment.
-Merci. Puis-je révéler la similitude de langage ?
-Oui.
Il soupira et se détendit un peu. Cela faisait un secret en moins à garder au fond de lui. Il prit une grande inspiration et déclara.
-C’est bon. Vas-y. J’accepte mes responsabilités et je veillerais à en faire honneur.
Lenïa hocha la tête gravement.
-Et bien voilà…
Elle caressa sont pendentif du bout de ses doigts délicats, de petits éclaires dorés parcoururent la sphère, sans que Michaël ne s’en rende compte. Elle chercha un instant par où elle pouvait commencer.
-Je dois t’avouer…
Elle lui conta tout ce dont elle devait lui faire part. Ce qui dura bien quelques heures, le temps que Michaël réussisse à traduire l’ensemble des paroles de la jeune fille. Ensuite, elle éclaircit les quelques qui restaient encore indécis dans l’esprit de l’adolescent. Finalement elle se leva et se dirigea vers la porte. Michaël la rattrapa par l’épaule et la supplia de rester. Mais elle ne pouvait point. Il l’interrogea sur elle et apprit qu’elle était la nièce de Kirü et que, de ce fait, elle vivait au palais. Elle refusa de lui en dire plus, ce que le jeune homme comprit tout à fait. Il ne chercha pas à l’importuner d’avantage, et la laissa s’en aller. Il se firent de brefs adieux en se promettant de se revoir.
La jeune Urondore fit quelques pas dans le couloir, puis s’arrêta : elle sentait le regard de Michaël dans son dos. Elle porta de nouveau la main à son pendentif et le sentit palpiter sous ses doigts.
Elle ferme les yeux et dit mystérieusement, à l’intention de son ami :
-Oui, c’est bien toi.
Sans attendre de réponse, elle repartit hâtivement.
Michaël, resté sur le pas (/le seuil) de la porte, les yeux dans le vague dirigés vers l’angle du couloir, où Lenïa venait de disparaître, les bras ballants, ne comprenait pas réellement ce qu’il venait de vivre. Avait-il rêvé ? Était-ce un des effets secondaires de la boisson de la veille ?...
C’est alors qu’il se rendit compte de son état. Il se secoua et rentra dans la chambre qu’on lui avait attitré (/attribué). Le jeune Terrien laissa ses pas le mener à son lit et se laissa tomber dessus. Il n’entendait plus rien de l’agitation extérieure. Il était à des années lumières du palais, de cet endroit reculé de notre âme qu’est l’univers des songes. Tout ce qu’il avait dit, entendu, pensé, vu, depuis que Lenïa avait frappé à sa porte jusqu’à ce qu’elle ai disparu au bout de sa vu, passait et repassait inlassablement dans sa tête. La dernière phrase que celle-ci eut dite résonnait encore en lui, claire, douce mais surtout (/par dessus tout) mystérieuse. Il était bien loin de se douter la véritable signification et tout les secrets que renfermait cette simple phrase.
L’adolescent, des étoiles dans les yeux, couché sur son lit, les mains croisées sous sa tête, s’abandonna à des pensées vagabondes.
Lenïa, Lenïa ! Un si joli nom aux oreilles de Michaël !
Lenïa, Lenïa ! Qui était-elle véritablement ? Il aurait tant aimé qu’elle reste avec lui ! Pour l’éternité, pour la vie !
Lenïa, Lenïa ! Si belle, si raffinée, si douce, si délicate…
Lenïa, Lenïa ! Ce nom trottait inlassablement dans la tête du jeune homme.
Il ne pensait plus qu’à elle.
Il savait que, désormais, ce serait pour celle-ci qu’il combattrait ; que son existence n’aurait de sens qu’à ses côtés ; que ce serait son foulard qu’il accrocherait au bout de sa lance ; qu’elle serait son âme, son esprit, le but de sa vie !
Dernière édition par le Sam 2 Fév - 20:36, édité 1 fois