¤Le Peuple Oublié¤
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PARTIE 2 Chapitre 2

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1PARTIE 2  Chapitre 2 Empty PARTIE 2 Chapitre 2 Dim 11 Nov - 17:05

Marie

Marie

Je vous met le début pour patienter ^^


Chapitre 2 :
Chez les Urondors


- Aïe !
- Outch !
- Ouille !
- Les amis, bienvenue sous terre, chez les Urondors. Dit Naska en grimaçant, il venait d’atterrir, brutalement, aux côtés de ses amis.
Tous avaient sentis qu’ils s’étaient arrêtés de glisser et avaient eu l’impression de voler, pendant une ou deux secondes, pour venir s’écraser, lourdement, sur un gros tas d’herbe sèche destiné à amortir la chute. Bien que ce monticule soit épais, l’impacte fut violente, et les amis bien secoués.

Ils regardèrent autour d’eux, pour ne découvrir que des murs, totalement lisses, sans aucun soutient, maintenus par une magie inconnue des humains. Les cinq amis furent bien étonnés de constater l’absence de gardes armés aux ouvertures de la pièce. Par ailleurs, ils ne découvrirent pas de portes non plus, ce qui les troubla d’avantage.
- Dites-moi, quelqu’un peut-il m’indiquer l’issue de secours ? Demanda Daniel.
- Je crois qu’une petite exploration s’impose. Répondit Naska en se levant.
- En effet, c’est possible. Chacun fouille une partie !

Ils s’activèrent, pendant une bonne demi heure, à chercher un moyen de sortir de leur pièce. Aucune trace de fissure, ni de petit trou, pas le moindre petit bouton, et, bien sûr, impossible de remonter par là où ils étaient arrivés. Ils avaient bien essayés, mais chacune de leurs tentatives aboutissaient à une chute toute aussi brutale que la première.
Après avoir passé les moindres parcelles de mur, et de sol, au peigne fin, le petit groupe dut se rendre à l’évidence : ils étaient coincés ici !
- C’est foutu ! On ne trouvera jamais ! Se plaignit Daniel.
- Ne dis pas ça. On ne va bien finir par trouver comment faire. Essaya de rassurer Naska, en le disant plus pour se persuader lui-même que pour convaincre les autres.
- Hé ! Nous avons un peuple à sauver ! Ne restez pas là sans rien faire. Lança Tina, qui ne voulait pas croire que tant d’efforts puissent aboutir à un tel échec.
Elle était sure qu’il y avait un moyen de sortir de ce trou.
Une idée éclaira le visage de Michaël, qui se retourna vers ses compagnons d’infortune pour leur exposer :
- De toute façon, elle ne s’est pas faite toute seule cette cellule. Ceux qui l’ont construite en sont bien sortis ! Et regardez autour de vous : pas un seul ossement, ni une seule carcasse. Pourtant, nous ne devons pas être les premiers à tomber ici.
Ils se regardèrent tous, les uns et les autres, cette remarque leur avait redonnée un peu de courage. Ils en conclurent que Michaël avait tout à fait raison, que dans leur hâte ils n’avaient pas vu quelque chose, et qu’il fallait chercher de plus petits détails, dans les coins les plus sombres.
Ils se remirent donc à chercher, en vain.

- Mais ce n’est pas possible, il y a FORCÉMENT un passage. S’énerva Aurélien, en appuyant sur le "forcément".
- Du calme ! Si la colère nous gagne, nous allons beaucoup moins bien chercher. Calma Naska.
- Bien sûr, Môssieu je sais tout ! Et dis-moi ? Ils sont où tes petits bonhommes ? Hein ? Ils ne t’aident pas ?
- Oh ! Calme-toi ! Ordonna Tina d’un ton sec. Il n’y est pour rien, et je te rappelle que si nous voulons survivre, nous devons rester unis. Il n’y a pas de place pour ce genre d’enfantillage.
Aurélien baissa les yeux et se sentit stupide. Il leva la tête vers Naska et marmonna :
- Désolé, c’est que je ne supporte pas d’être enfermé.
Naska se rapprocha, mit sa main sur l’épaule de son ami et lui assura :
- Ce n’est pas grave.
- Oui mais, je m’emporte si vite…
- C’est normal, je comprends ton sentiment, j’éprouve le même. Tu te sens perdu, et impuissant, n’est-ce pas ?
- Oui. Répondit le jeune homme en rebaissant la tête, ce qui n’était vraiment pas habituelle, en général, c’était plutôt les autres qui abaissaient les yeux devant lui. C’était là une nouvelle preuve de son grand désarroi.
Le groupe se plongea dans une profonde méditation sur leur piètre avenir entre ces murs.

Ils étaient en train de sombrer da ns le désespoir, lorsqu’ils entendirent un léger cliquetis métallique, assez étonnant en ces lieux, Les aventuriers sursautèrent et, d’un même geste, ils sautèrent tous sur leurs pieds.

Le spectacle qui se déroulait devant eux était, époustouflant. Ils restèrent bouche bée, immobiles, incapable de dire ni de faire quoi que ce soit. Un seul mot leur vint à l’esprit : MAGNIFIQUE ! C’était tout simplement magnifique. Les parois, qui constituaient les murs, s’enfonçaient dans le sol, lentement, et laissaient apparaître, derrière, un paysage sublime : le monde des Urondors !
- Oua !
- Hooo !
- C’est… C’est…
- Que… Comment ? S’étrangla Michaël.
- Et béh !

Ils ne savaient plus où donner de la tête, au fur et à mesure que les murs descendaient sous terre, des merveilles apparaissaient sur chaque parcelle de ce monde encore inconnu des humains.
Ils étaient tous en extase, quand une voix, douce et joyeuse, retentit à leur droite :
- Quién sois ? Somos feliz de os encontrar.
- Comment ? Sursauta Naska, en se retournant vers la personne ayant émise ces sons étranges.

Les cinq humains observèrent le petit bonhomme qui se dressait fièrement devant eux, accompagné de trois de ses semblables. Il arrivait aux épaules de Tina, possédait un nez important, des oreilles pointues et velues, des petits yeux perçants de couleur bleu –comme les autres être à ses côtés-, ainsi que des cheveux noirs lui arrivant au bas du cou. Le petit portait une tunique verte attachée à sa taille par un espèce de cordon, qui devait avoir été tressé avec des cheveux, son crâne avait été recouvert par un chapeau marron, aussi long que son bras prolongé de sa main, qui pointait vers le bas. Con corps était dans les mêmes teintes que les Humains, mais naturellement bronzé. Ses compagnons lui ressemblaient tellement que l’on aurait pu les confondre, si les bras et le cou de celui-ci n’avait pas été entourés de bijoux, en dents, en perles de bois et de terre sèche, mais un autre détail les différenciait : eux, portaient, à leur ceinture, un objet semblable à un poignard avec, en guise de lame, un matériaux étincelant dont on ne pouvait point douter de l’efficacité. Tout du moins, si leur propriétaire daignait s’en servir, et ils paraissaient bien loin de cette idée : en effet, le groupe arborait des sourires enchantés, et s’avérait fort jovial, cela devait faire parti de leurs traits psychologiques.
Les jeunes aventuriers se regardèrent, rassurés et confiants : les Urondors avaient l’air d’être de charmantes créatures finalement. Mais ils ne comprenaient toujours pas ce que leur avait dit celui qui ressemblait à un chef.
- Pouriez-vous répéter, s’il vous plaît ? Tenta Naska, en articulant bien chaque mot, sans trop y croire.
- Qué hablais ?
- Super ! Si nous ne nous comprenons pas… Soupira Daniel.

Celui qui devait être le chef se retourna vers ses hommes pour leur parler, toujours ans sa langue :
- Vaís buscar el traductor !
Les trois créatures partirent exécuter les ordres donnés par leur chef.
- Urondor ? Essaya Naska, quand le chef se retourna de nouveau vers eux.
À leur grande surprise, celui-ci parut sourire, comme s’il avait comprit, et il acquiesça. Puis, il fit un geste avec sa main, il se désigna ensuite il engloba toutes les habitations d’un geste vague et dit :
- Urondors.
De même, il fit un grand geste circulaire enveloppant tout autour de lui, et continua :
- Urondoría !
Alors, il les désigna :
- Y vuestros ?
- Je crois qu’il veut dire : et vous. Conclu Aurélien en regardant les autres.
Naska se désigna, pointa son index sur ses compagnons et dit :
- Terriens !
Puis, il fit un geste de la main vers le toboggan, pour faire comprendre qu’il parlait de là où ils venaient :
- Terre !
Le petit chef fronça les sourcils en répétant :
- Terre… Terriens…
Il se gratta la tête, comme s’il cherchait un vieux souvenir enfouit dans sa mémoire. Au bout d’un moment, son visage s’éclaircit, et il jubila :
- La Tierra ! Vienen de la Tierra !
- La Tierra ? La terre. S’étonna Tina. Ils ont une façon de dire le nom de notre planète dans leur langue ! C’est bizarre. Ils connaissent peut-être d’autres mots !
- Ça serait bien !

Les compagnons du chef revinrent avec une caisse, qu’ils tenaient à deux, à bout de bras. Ils la posèrent devant le chef, qui sembla les remercier. Il souleva le couvercle et laissa apparaître un objet mystérieux, une sphère parfaite, recouverte d’un enduit étrange, de couleur bleu. La sphère donnait l’impression de bouillonner. Un des Urondors tendit des gants, violet, à son dirigeant, qui les mit avant de prendre délicatement la boule entre ses mains, paumes ouvertes, doigts écartés. Il la leva au dessus de sa tête, bras tendus et, d’une voix forte, il parut implorer une magie puissante. Il rapprocha l’objet de son visage, souffla dessus et parla… La langue des humains qui étaient devant lui !
Lorsqu’il prononça le premier mot, les jeunes gens furent si étonnés, qu’ils reculèrent d’un pas. Il venait de leur dire : « Bonjour ! » ! Ils ne comprenaient pas comment cela était-il possible.
L’Urondor rit et leur expliqua, toujours dans leur langue :
- Ceci est un « traducteur », il n’en existe que trois, il y a des centaines de milliers d’années que celui-ci est en notre possession. Il suffit de comprendre de quelle langue vous parlez, ce qui n’est pas toujours simple, ensuite je dis le nom de la langue, je souffle sur le « traducteur », et je parle, normalement, le son sort dans votre langue pour vous, et moi, j’entend ma langue quand vous parlez !
- Mais, c’est… Extraordinaire !
- En effet, répondit le chef. Je m’appelle Kirü, je suis le chef des Urondors. Vous êtes arrivés ici par un de nos passages intergalactiques ! Vous devez sûrement vous croire sous terre, mais, en faite, vous êtes sur une autre planète, dans une autre galaxie ! Étonnant, n’est-ce pas ?
- Plutôt, oui !
- On ne s’en était même pas rendu compte !
- C’est vrai ! Le ciel est magnifique, d’une pureté incroyable ! Et non de la terre.
- Fabuleux !
- Comment est-ce possible ?
- Ceci est un secret que je ne puis vous révéler. Vous devez bien comprendre les raisons je pense.
- Oui, c’est normal.
- Tout cela est bien jolie, mais comment fait-on pour sortir d’ici ?
Kirü regarda Aurélien, offensé par ses paroles, et demanda amèrement :
- Sortir ? Ce n’est pas à votre goût ici ? Moi qui avais tout prévu pour rencontrer vos peuples, je suis très déçu.
- Mais non ! Ce n’est pas ce qu’il voulait dire. Assura Tina. C’est vraiment magnifique ici ! Si je pouvais, j’y resterais bien, mais…
La jeune fille laissa sa phrase en suspend, Le chef attendit la suite, avec un air qui voulait dire quelque chose comme « J’espère que c’est une bonne raison. ». Alors Naska expliqua ;
- Nous avons une quête à mener à bien.
- Une quête ?
- Je ne sais pas si je peux vous en dire plus. Hésita-t-il.
- Hum, le chef se gratta le menton d’un air songeur, je pourrais peut-être vous aider, si vous me promettez de revenir ici après.
- Ça mérite réflexion.
Les cinq amis s’interrogèrent du regard.
- Je pourrais vous en parler, mais seulement à vous dans un premier temps. Conclut Naska.
- Si tu veux, jeune Terrien.
- Mais je vais y mettre une condition, si vous me le permettez.
- Bien sûr !
- En échange, je vous demande de bien vouloir nous laisser accomplir cette quête.
- Promis ! Assura Kirü, puis il fit un clin d’œil au jeune Terrien et, avec un sourire complice, il lui dit, en levant sa main :
- Tape là !
Naska, déboussolé par cette expression bien terrienne, hésita devant tant de familiarité, il finit par taper dans la main du chef, en lui rendant son sourire.
- Alors on commence par visiter ?
- Euh, ce serait avec plaisir, mais c’est urgent…
- Ah, je comprends. Souffla-t-il en faisant la moue.
- Nous visiterons quand nous reviendrons ! Jura Daniel, avec un sourire jusqu’aux oreilles.
- Je l’espère bien. Lança Kirü sur un ton de défi.
Daniel et Kirü étaient fais pour bien s’entendre, bons rieurs, joyeux…
- Revenons aux choses sérieuses. Suivez moi.
- Une question : Savez-vous l’image que l’on a de vous sur terre ? Demanda Michaël d’un air embarrassé.
L’Urondor rit, et acquiesça :
- Oui : l’image que l’on a inventée, pour ne pas avoir l’air d’un peuple faible et se faire envahir.
- Mais, je ne comprends pas… Vous ne voulez pas que l’on parte, et vous faites tout pour que personne ne vienne.
- Nous ne voulons pas être envahi, nuance. Cependant nous apprécions les visites.
Kirü sourit et leur fit signe de le suivre. Finalement, ils étaient fort sympathique ces Urondors !

Le petit groupe avança à travers la ville Urondor, les terriens étaient de plus en plus sidérés au fur et à mesure de leur progression : là un portail d’émeraude, ici une maison en saphir, où encore une place recouverte de bambous et parsemée de mosaïques de rubis, d’ivoire, et de pépites d’or… Çà et là, ils apercevaient un Urondor penché sur la rambarde de son balcon en train de les détailler, un autre caché à l’angle d’un mur, ou bien de l’autre côté d’une fenêtre à moitié dissimulé par un rideau.
Tous paraissaient intrigués, et joyeux de la venue de ces étrangers, ils gardaient tout de même leurs distances avant l’annonce officielle de l’amicalité de ces étrangers à leur égard.

Comment le petit groupe de Terriens aurait-il pu se douter que ce qu’ils venaient de découvrir n’était qu’un début en terme de beauté et d’enchantement, par rapport à ce qui les attendait.

- Nous y sommes, dit le chef en s’arrêtant.
Les jeunes gens n’en crurent pas leurs yeux : devant eux s’élevait un magnifique édifice de trente mètres de haut, doté de tours circulaires, lisses, dorées où perçait de nombreuses ouvertures, des balcons cerclés de barrières en fer forgé, aux motifs délicats et gracieux. Le portail d’entré semblait ne jamais être fermé et, surtout, très accueillant. Une grande passerelle le surplombait, servant à relier les deux tours de devant. Derrière s’étendaient d’immenses jardins, des bassins et une multitude de petites cabanes construites dans les arbres. Au centre se trouvait le palais du chef, semblable à un donjon de couleur rubis, avec des reflets émeraudes, saphirs, dorés et argentés : l’ensemble des couleurs de la ville étaient concentrés dans cet unique bâtiment, grandiose. Au sommet de ce bâtiment flottait un drapeau rectangulaire le Traducteur, représenté par un rond saphir entouré de filaments émeraudes dissipés, se dressait fièrement sur un fond de couleur violet clair tacheté de points dorés.

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2PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Dim 11 Nov - 21:27

Galdor

Galdor

Super! juste une chose :

marie a écrit: Au sommet de ce bâtiment flottait un drapeau rectangulaire le Traducteur, représenté par un rond saphir entouré de filaments émeraudes dissipés, se dressait fièrement sur un fond de couleur violet clair tacheté de points dorés.

il ne manquerait pa sun mot ou deux par hasard?

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3PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Lun 12 Nov - 20:28

Marie

Marie

nan ^^ mais la phrase est peut etre mal formulé... Au faite, tu trouve que je fais des phrases trop longue toi? parce que dans ma rédac de français, la prof elle m'a dit : fais des phrases plus courtes ^^

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4PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Mar 13 Nov - 20:19

Galdor

Galdor

Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan! malheur! surtout pas! elles sont exellentes comme ça!

Mais ça dépend surtout de la façon dont tu veux faire passer l'informations, et, surtout, ce qui te convient le mieux! Tu peux utiliser des phrases courtes, définitives, sans appel, précises, nettes, etc. Tout comme tu peux utiliser des phrases fort longues, au vocabulaire riche, aux nombreuses précisions, etc.

En gros, c'est comme tu le sens :p

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5PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Mer 14 Nov - 19:52

Marie

Marie

lOl ouais, mais elle, elle à trouvé que c'était lourd... Mais ne t'inquiète pas, je fais au feeling ^^

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6PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Jeu 15 Nov - 19:19

Galdor

Galdor

voilà,c'est bien ça, comme tu le sens^^

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7PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Jeu 15 Nov - 20:01

Marie

Marie

^^ ouais bah de toute façon, je ne me vois pas écrire autrement

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8PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Mar 27 Nov - 20:58

Marie

Marie

Je vous remet tout car il y a eu de petites modifications

Chapitre 2 :
Chez les Urondors

- Aïe !
- Outch !
- Ouille !
- Les amis, bienvenue sous terre, chez les Urondors. Dit Naska en grimaçant, il venait d’atterrir, brutalement, aux côtés de ses amis.
Tous avaient sentis qu’ils s’étaient arrêtés de glisser et avaient eu l’impression de voler, pendant une ou deux secondes, pour venir s’écraser, lourdement, sur un gros tas d’herbe sèche destiné à amortir la chute. Bien que ce monticule soit épais, l’impacte fut violente, et les amis bien secoués.

Ils regardèrent autour d’eux, pour ne découvrir que des murs, totalement lisses, sans aucun soutient, maintenus par une magie inconnue des humains. Les cinq amis furent bien étonnés de constater l’absence de gardes armés aux ouvertures de la pièce. Par ailleurs, ils ne découvrirent pas de portes non plus, ce qui les troubla d’avantage.
- Dites-moi, quelqu’un peut-il m’indiquer l’issue de secours ? demanda Daniel.
- Je crois qu’une petite exploration s’impose. Répondit Naska en se levant.
- En effet, c’est possible. Chacun fouille une partie !

Ils s’activèrent, pendant une bonne demi heure, à chercher un moyen de sortir de leur pièce. Aucune trace de fissure, ni de petit trou, pas le moindre petit bouton, et, bien sûr, impossible de remonter par là où ils étaient arrivés. Ils avaient bien essayés, mais chacune de leurs tentatives aboutissaient à une chute toute aussi brutale que la première.
Après avoir passé les moindres parcelles de mur, et de sol, au peigne fin, le petit groupe dut se rendre à l’évidence : ils étaient coincés ici !
- C’est foutu ! On ne trouvera jamais ! se plaignit Daniel.
- Ne dis pas ça. On ne va bien finir par trouver comment faire. Essaya de rassurer Naska, en le disant plus pour se persuader lui-même que pour convaincre les autres.
- Hé ! Nous avons un peuple à sauver ! Ne restez pas là sans rien faire. Lança Tina, qui ne voulait pas croire que tant d’efforts puissent aboutir à un tel échec.
Elle était sûre qu’il y avait un moyen de sortir de ce trou.
Une idée éclaira le visage de Michaël, qui se retourna vers ses compagnons d’infortune pour leur exposer :
- De toute façon, elle ne s’est pas faite toute seule cette cellule. Ceux qui l’ont construite en sont bien sortis ! Et regardez autour de vous : pas un seul ossement, ni une seule carcasse. Pourtant, nous ne devons pas être les premiers à tomber ici.
Ils se regardèrent tous, les uns et les autres, cette remarque leur avait redonnée un peu de courage. Ils en conclurent que Michaël avait tout à fait raison, que dans leur hâte ils n’avaient pas vu quelque chose, et qu’il fallait chercher de plus petits détails, dans les coins les plus sombres.
Ils se remirent donc à chercher, en vain.

- Mais ce n’est pas possible, il y a FORCÉMENT un passage. S’énerva Aurélien, en appuyant sur le "forcément".
- Du calme ! Si la colère nous gagne, nous allons beaucoup moins bien chercher, calma Naska.
- Bien sûr, Môssieu je sais tout ! Et dis-moi ? Ils sont où tes petits bonhommes ? Hein ? Ils ne t’aident pas ?
- Oh ! Calme-toi ! ordonna Tina d’un ton sec. Il n’y est pour rien, et je te rappelle que si nous voulons survivre, nous devons rester unis. Il n’y a pas de place pour ce genre d’enfantillage.
Aurélien baissa les yeux et se sentit stupide. Il leva la tête vers Naska et marmonna :
- Désolé, c’est que je ne supporte pas d’être enfermé.
Naska se rapprocha, mit sa main sur l’épaule de son ami et lui assura :
- Ce n’est pas grave.
- Oui mais, je m’emporte si vite…
- C’est normal, je comprends ton sentiment, j’éprouve le même. Tu te sens perdu, et impuissant, n’est-ce pas ?
- Oui. Répondit le jeune homme en baissant de nouveau la tête, ce qui n’était vraiment pas habituelle, en général, c’était plutôt les autres qui abaissaient les yeux devant lui. C’était là une nouvelle preuve de son grand désarroi.
Le groupe se plongea dans une profonde méditation sur leur piètre avenir entre ces murs.

Ils étaient en train de sombrer da ns le désespoir, lorsqu’ils entendirent un léger cliquetis métallique, assez étonnant en ces lieux, Les aventuriers sursautèrent et, d’un même geste, ils sautèrent tous sur leurs pieds.

Le spectacle qui se déroulait devant eux était, époustouflant. Ils restèrent bouche bée, immobiles, incapable de dire ni de faire quoi que ce soit. Un seul mot leur vint à l’esprit : MAGNIFIQUE ! C’était tout simplement magnifique. Les parois, qui constituaient les murs, s’enfonçaient dans le sol, lentement, et laissaient apparaître, derrière, un paysage sublime : le monde des Urondors !
- Oua !
- Hooo !
- C’est… C’est…
- Que… Comment ? S’étrangla Michaël.
- Et béh !

Ils ne savaient plus où donner de la tête, au fur et à mesure que les murs descendaient sous terre, des merveilles apparaissaient sur chaque parcelle de ce monde encore inconnu des humains.
Ils étaient tous en extase, quand une voix, douce et joyeuse, retentit à leur droite :
- Somos feliz de os encontrar. Quién sois ?
- Comment ? sursauta Naska, en se retournant vers la personne ayant émise ces étranges sons.

Les cinq humains observèrent le petit bonhomme qui se dressait fièrement devant eux, accompagné de trois de ses semblables. Il arrivait aux épaules de Tina, possédait un nez important, des oreilles pointues et velues, des petits yeux perçants de couleur bleu -comme les autres êtres à ses côtés-, ainsi que des cheveux noirs lui arrivant au bas du cou. Le petit portait une tunique verte attachée à sa taille par un espèce de cordon, qui devait avoir été tressé avec des cheveux, son crâne avait été recouvert par un chapeau marron, aussi long que son bras prolongé de sa main, qui pointait vers le bas. Son corps était dans les mêmes teintes que les Humains, mais naturellement bronzé. Ses compagnons lui ressemblaient tellement que l’on aurait pu les confondre, si les bras et le cou de celui-ci n’avait pas été entourés de bijoux, en dents, en perles de bois et de terre sèche, mais un autre détail les différenciait : eux, portaient, à leur ceinture, un objet semblable à un poignard avec, en guise de lame, un matériaux étincelant dont on ne pouvait point douter de l’efficacité. Tout du moins, si leur propriétaire daignait s’en servir, et ils paraissaient bien loin de cette idée : en effet, le groupe arborait des sourires enchantés, et s’avérait fort jovial, cela devait faire parti de leurs traits psychologiques.
Les jeunes aventuriers se regardèrent, rassurés et confiants : les Urondors avaient l’air d’être de charmantes créatures finalement. Mais ils ne comprenaient toujours pas ce que leur avait dit celui qui ressemblait à un chef.
- Pourriez-vous répéter, s’il vous plaît ? tenta Naska, en articulant bien chaque mot, sans trop y croire.
- Qué decís ?
- Super ! Si nous ne nous comprenons pas… soupira Daniel.

Celui qui devait être le chef se retourna vers ses hommes pour leur parler, toujours ans sa langue :
- Id a buscar el traductor !
Les trois créatures partirent exécuter les ordres donnés par leur chef.
- Urondor ? essaya Naska, quand le chef se retourna de nouveau vers eux.
À leur grande surprise, celui-ci parut sourire, comme s’il avait comprit, et il acquiesça. Puis, il fit un geste avec sa main, il se désigna ensuite il engloba toutes les habitations d’un geste vague et dit :
- Urondors.
De même, il fit un grand geste circulaire enveloppant tout autour de lui, et continua :
- Urondoría !
Alors, il les désigna :
- Y vosotros ?
- Je crois qu’il veut dire : et vous. Conclut Aurélien en regardant les autres.
Naska se désigna, pointa son index sur ses compagnons et dit :
- Terriens !
Puis, il fit un geste de la main vers le toboggan, pour faire comprendre qu’il parlait de là où ils venaient :
- Terre !
Le petit chef fronça les sourcils en répétant :
- Terre… Terriens…
Il se gratta la tête, comme s’il cherchait un vieux souvenir enfouit dans sa mémoire. Au bout d’un moment, son visage s’éclaircit, et il jubila :
- La Tierra ! Vienen de la Tierra !
- La Tierra ? La terre, s’étonna Tina. Ils ont une façon de dire le nom de notre planète dans leur langue ! C’est bizarre. Ils connaissent peut-être d’autres mots !
- Ça serait bien !

Les compagnons du chef revinrent avec une caisse, qu’ils tenaient à deux, à bout de bras. Ils la posèrent devant le chef, qui sembla les remercier. Il souleva le couvercle et laissa apparaître un objet mystérieux, une sphère parfaite, recouverte d’un enduit étrange, de couleur bleu. La sphère donnait l’impression de bouillonner. Un des Urondors tendit des gants, violet, à son dirigeant, qui les mit avant de prendre délicatement la boule entre ses mains, paumes ouvertes, doigts écartés. Il la leva au dessus de sa tête, bras tendus et, d’une voix forte, il parut implorer une magie puissante. Il rapprocha l’objet de son visage, souffla dessus et parla… la langue des humains qui étaient devant lui !
Le chef se retourna vers ses compagnons et les congédia, d’un petit geste de la tête.
Lorsqu’il prononça le premier mot, les jeunes gens furent si étonnés, qu’ils reculèrent d’un pas. Il venait de leur dire : « Bonjour ! » ! Ils ne comprenaient pas comment cela était-il possible.
L’Urondor rit et leur expliqua, toujours dans leur langue :
- Ceci est un « traducteur », il n’en existe que trois, il y a des centaines de milliers d’années que celui-ci est en notre possession. Il suffit de comprendre de quelle langue vous parlez, ce qui n’est pas toujours simple, ensuite je dis le nom de la langue, je souffle sur le « traducteur », et je parle, normalement, le son sort dans votre langue pour vous, et moi, j’entend ma langue quand vous parlez !
- Mais, c’est… extraordinaire !
- En effet, répondit le chef. Je m’appelle Kirü, je suis le chef des Urondors. Vous êtes arrivés ici par un de nos passages intergalactiques ! Vous devez sûrement vous croire sous terre, mais, en faite, vous êtes sur une autre planète, dans une autre galaxie ! Étonnant, n’est-ce pas ?
- Plutôt, oui ! s’exclama Daniel, tout excité.
- On ne s’en était même pas rendu compte ! déclara Michaël.
Tina leva les yeux vers la voûte céleste :
- C’est vrai ! Il n’y a point de terre au dessus de nos têtes, mais un ciel magnifique d’une pureté incroyable !
- Fabuleux ! continua Naska en levant à son tour le menton vers l’immensité astral.
- Comment est-ce possible ? demanda Aurélien interloqué.
- Ceci est un secret que je ne puis vous révéler. Vous devez bien en comprendre les raisons je pense.
- Oui, c’est normal, approuva Daniel.
- Tout cela est bien jolie, mais comment fait-on pour sortir d’ici ?
Kirü regarda Aurélien, offensé par ses paroles, et demanda amèrement :
- Sortir ? Ce n’est pas à votre goût ici ? Moi qui avais tout prévu pour rencontrer vos peuples, je suis très déçu.
- Mais non ! Ce n’est pas ce qu’il voulait dire, assura Tina. C’est vraiment magnifique ici ! Si je pouvais, j’y resterais bien, mais…

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9PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Mar 27 Nov - 20:58

Marie

Marie

La jeune fille laissa sa phrase en suspend, le chef attendit la suite, avec un air qui voulait dire quelque chose comme « J’espère que c’est une bonne raison. ». Alors Naska expliqua :
- Nous avons une quête à mener à bien.
- Une quête ?
- Je ne sais pas si je peux vous en dire plus, hésita-t-il.
- Hum, le chef se gratta le menton d’un air songeur, je pourrai peut-être vous aider, si vous me promettez de revenir ici après.
- Ça mérite réflexion.
Les cinq amis s’interrogèrent du regard.
- Je pourrais vous en parler, mais seulement à vous dans un premier temps. Conclut Naska.
- Si tu veux, jeune Terrien.
- Mais je vais y mettre une condition, si vous me le permettez.
- Bien sûr !
- En échange, je vous demande de bien vouloir nous laisser accomplir cette quête.
- Promis ! assura Kirü, puis il fit un clin d’œil au jeune Terrien et, avec un sourire complice, il lui dit, en levant sa main :
- Tape là !
Naska, déboussolé par cette expression bien terrienne, hésita devant tant de familiarité, il finit par taper dans la main du chef, en lui rendant son sourire.
- Alors on commence par visiter ?
- Euh, ce serait avec plaisir, mais c’est urgent… pressa Tina.
- Ah, je comprends. Souffla-t-il en faisant la moue.
- Nous visiterons quand nous reviendrons ! jura Daniel, avec un sourire jusqu’aux oreilles.
- Je l’espère bien. Lança Kirü sur un ton de défi.
Daniel et Kirü étaient fait pour bien s’entendre : tout deux bons rieurs, joyeux…
- Revenons aux choses sérieuses. Suivez moi.
- Une question : savez-vous l’image que l’on a de vous sur terre ? demanda Michaël d’un air embarrassé.
L’Urondor rit, et acquiesça :
- Oui : l’image que l’on a inventée, pour ne pas avoir l’air d’un peuple faible et se faire envahir par des ambitieux comme il en existe sur votre planète.
- Mais, je ne comprends pas… vous ne voulez pas que l’on parte, et vous faites tout pour que personne ne vienne.
- Nous ne voulons pas être envahi, nuance. Cependant nous apprécions les visites, quand elles ne sont pas guerrières.
Kirü sourit et leur fit signe de le suivre. Finalement, ils étaient fort sympathiques ces Urondors ! Toutes ces petites histoires que l’on racontait étaient bien naïves et niaient toute la beauté, toute la tranquillité de ce paradis.

Le petit groupe avança à travers la ville Urondor, les terriens étaient de plus en plus sidérés au fur et à mesure de leur progression : là un portail d’émeraude, ici une maison en saphir, où encore une place recouverte de bambous et parsemée de mosaïques de rubis, d’ivoire, et de pépites d’or… Çà et là, ils apercevaient un Urondor penché sur la rambarde de son balcon en train de les détailler, un autre caché à l’angle d’un mur, ou bien de l’autre côté d’une fenêtre à moitié dissimulé par un rideau.
Tous paraissaient intrigués, et joyeux de la venue de ces étrangers, ils gardaient tout de même leurs distances avant l’annonce officielle de l’amicalité de ces étrangers à leur égard.

Comment le petit groupe de Terriens aurait-il pu se douter que ce qu’ils venaient de découvrir n’était qu’un début en terme de beauté et d’enchantement, par rapport à ce qui les attendait.

- Nous y sommes, dit le chef en s’arrêtant.
Les jeunes gens n’en crurent pas leurs yeux : devant eux s’élevait un magnifique édifice de trente mètres de haut, doté de tours circulaires, lisses, dorées où perçait de nombreuses ouvertures, des balcons cerclés de barrières en fer forgé, aux motifs délicats et gracieux. Le portail d’entré semblait ne jamais être fermé et, surtout, très accueillant. Une grande passerelle le surplombait, servant à relier les deux tours de devant. Derrière s’étendaient d’immenses jardins, des bassins et une multitude de petites cabanes construites dans les arbres. Au centre se trouvait le palais du chef, semblable à un donjon de couleur rubis, avec des reflets émeraudes, saphirs, dorés et argentés : l’ensemble des couleurs de la ville étaient concentrés dans cet unique bâtiment, grandiose. Au sommet de ce bâtiment flottait un drapeau rectangulaire le Traducteur, représenté par un rond saphir entouré de filaments émeraude dissipés, se dressait fièrement sur un fond de couleur violet clair tacheté de points dorés.

Voyant que ses invités étaient médusés et bouche bé devant sa ville, il sourit de fierté, content de l’aboutissement de ses efforts.

Peu à peu, les nouveaux venus se remirent de leurs émotions : tant de beauté et de luxuriance en si peu de temps ! Ils se regardèrent, ne sachant pas qu’est ce qu’il fallait dire. « Il n’y a pas de mot à mettre sur cette merveille » se dire-t-il. En effet, parfois le silence est bien plus parlant que des tonnes de mots.
Se fut Kirü qui les tira de leur sérénité en proposant :
- Je vous emmène dans mon palais. Et quand vous reviendrez, vous visiterez tout.
- Avec plaisir, nous vous suivons.

Ils entrèrent dans le palais, tout aussi magnifique, et y découvrirent un tas d’objets qui leur étaient inconnus. Kirü, devant leur mine interrogative, nomma certains d’entre eux en décrivant leur utilité. Puis, ils empruntèrent un couloirs, les menant au pied d’un espèce d’escalier avec, en guise de marches, des feuilles vertes qui semblaient suspendues dans les aires, défiant toutes les lois de l’apesanteur. Kirü laissa passer ses invités devant lui, un sourire énigmatique aux lèvres et leur indiqua l’escalier.
Les jeunes gens le dévisagèrent, stupéfaits :
- Mais où devons-nous aller ?
- Bah ! Devant vous ! Quelle question ! Ne vois-tu pas cet escalier ? lança le chef en riant intérieurement, essayant de paraître le plus naturel possible.
Les cinq jeunes Terriens firent une tête si dubitative, qu’il ne put le fou rire qui brûlait en lui d’exploser.
- …Là ? balbutia Daniel en désignant les feuilles flottantes de la main.
- Oui ! Qu’y a-t-il, Tu as peur ? défia l’Urondor.
- Non, non, c’est juste que…
- Que ça n’existe pas chez nous. Finit Naska, tout excité, en posant extrêmement délicatement son pied sur la première marche.
Il appuya doucement, lentement sur la pseudo marche, pour la tester, tout en retenant son souffle.
À la plus grande surprise des jeunes humains, il ne s’enfonça point ! Bien au contraire, s’il avait marché les yeux fermés, il aurait sûrement cru poser le pied sur une marche de marbre. Il plaça son deuxième pied auprès du premier.
Ainsi, il monta trois marches.
Ses amis, restés en bas de l’escalier, retenaient leur souffle, s’attendant à le voir défaillir. Mais Naska se retourna vers eux et leur dit d’une voix triomphante :
- C’est incroyable, on a la même impression que si l’on montait un escalier normal ! Venez ! les incita-t-il.
Tina hésita une seconde, puis elle le rejoignit, suivie de ses compagnons et du chef Urondor.

Arrivés en haut, ils empruntèrent la direction que leur indiquait Kirü pour aller à son bureau personnel. C’était un endroit où il réglait toutes les affaires importantes, ou un lieux de refuge lorsqu’il voulait se retrouver seul. Ils s’installèrent dans des fauteuils, extrêmement confortables, disposés en rond autour d’une table basse. Le petit bonhomme proposa à ses invités de se désaltérer, mais ils déclinèrent poliment son offre, sûrement par peur de paraître trop profiteur. Naska prit la parole et commença à présenter sa quête, ensuite, il répondit aux questions de Kirü, puis expliqua dans quelles conditions ils s’étaient tous retrouvés dans cet autre monde, par erreur.
- Ce n’est peut être pas un hasard que vous ayez atterrit ici. Dit l’Urondor d’une voix songeuse.
- Comment ça ?
Désormais, l’inquiétude peignait les visages.
- C’était peut-être prévu, ce peuple, il n’est peut-être pas sur votre planète, mais sur la notre ! Claironna le chef.
- Mais pourquoi donc ? interrogea Michaël.
- C’est vrai, maintenant que vous le dites... ça fait réfléchir. Raisonna Aurélien.
- Il y a une grande forêt non loin, qui ressemblante fortement à celle que votre ami a décrit dans son rêve. Je me suis donc dis que…
- Pouvons-nous la voir ? coupa Naska.
Kirü se leva en déclarant :
- Bien sûr ! Je vous y conduis.

Ils montèrent un certain nombre d’escaliers, tous semblables au premier, grimpèrent à une échelle pour accéder à une trappe au plafond. Ils se retrouvèrent au sommet de la tour, de la face ouest du palais, la plus haute. L’air vif leur piqua le nez et les yeux. En dessus d’eux, le drapeau claquait au vent. Tina resserra son manteau, qu’un Urondor lui avait prêté avant qu’elle grimpe à l’échelle, autour de sa taille en frissonnant.
- Brrr, il fait froid. Certifia-t-elle en claquant des dents.
- Cela peut s’expliquer par le fait que nous sommes à une bonne hauteur, et que le vent souffle en permanence ici, approuva Kirü. Vous avez de la chance : il n’y a pas de brume aujourd’hui, regardez, c’est cette forêt ! indiqua-t-il en tendant le bras vers une étendue d’arbre.
- Oooooh ! Que c’est beau ! s’émerveillèrent-ils.
- Ce… cet… c’est… Non, ce n’est pas possible… cet arbre là-bas ! le plus grand ! en plein milieu ! C’est lui ! J’en suis sûr, je le reconnaîtrai entre mille autres !
- Cet arbre ? C’est celui dont on ne peut s’approcher à moins de trente mètres ! Je ne pense pas que ce soit celui-ci.
Ils ouvrirent de grands yeux, qui s’écarquillèrent en toutes directions, en entendant la phrase de l’Urondor.
- Comment ça ? On ne peut pas l’approcher ? Pourquoi ?
- Lorsque l’on s’en approche, on est enveloppé d’une sorte de lumière bleue, qui semble nous scanner de l’intérieur. Puis nous sommes rejetés.
- Rejeter ? Comment ?
- Ça donne l’impression de se faire pousser en arrière.
- Il y a un espèce d’halo lumineux qui parait scanner l’intérieur des individus s’y aventurant avez-vous dit ? réfléchit Naska.
- C’est exact.
- Peut-être est-elle faite pour reconnaître la personne élue ! raisonna-t-il donc.
- C’est ce que nous nous sommes dit, mais tout le monde y est passé, même moi, et aucun de nous n’a pu traverser ce rideau protecteur. J’ai l’impression qu’il nous nargue, avoua-t-il amèrement.
- Et il n’apparaît pas dans mon rêve, continua Naska.
Ils se regardèrent indécis, partagés entre deux opinions tout à fait opposées.

Après quelques minutes de réflexion, Aurélien eut une idée lumineuse, qu’il exposa aussitôt :
- Peut-être leur faut-il une énergie considérable pour transmettre un message. Ils auraient donc minimisé les détails au profit d’éléments plus importants destinés à te toucher, pour être sûr que tu leur viennes en aide, avec le minimum d’informations permettant de trouver le lieu indiqué.
- Oui ! C’est sûrement ça ! Bravo Aurélien ! Tu es génial ! S’exclama Tina en se retenant de lui sauter au cou.
Ils sourirent tous devant l’enthousiasme et l’excitation de leur amie ? Sauf Naska, qui était titillé par un détail :
- Mais, si ce scanner ne reconnaît que celui qui est appelé, vous ne pourrez pas passer. C’est impensable ! Il va falloir trouver un moyen de tous franchir cette frontière.
- J’avoue que je n’y avais pas pensé. Répondit Aurélien en se grattant le menton.
L’entrain de Tina retomba au plus bas seul d’un coup. Heureusement Daniel lança vivement :
- Mais ne vous inquiétez pas ! Nous verrons bien sur place ! Profitons de l’instant présent, et laissons le futur de côté pour une fois.
- Il vaudrait mieux, soupira Michaël.

Ils demeurèrent pensifs pendant quelques secondes, jusqu’à ce que Kirü reprenne :
- De toutes façons, il faut vous reposer avant de partir là-bas ? C’est long voyage fatigant, vous aurez besoin de toutes vos forces.
Ils hochèrent la tête.
- Je vous offre mon hospitalité : vous aurez une chambre chacun au premier étage. Je vais réfléchir en compagnie du chef des armées pour voir quels sont les hommes qui vous accompagneront.
- Merci, mais nous ne vous en demandions pas tant !
- C’est la moindre des choses que je puisse faire ! sourit le chef.
- Néanmoins vous n’étiez pas obligé. Nous sommes fort reconnaissant de l’accueil si chaleureux que vous nous avez offert. Vous vous donnez bien du mal pour des personnes que vous connaissez à peine.
- Détrompez-vous ! Nous en savons plus sur vous que vous ne pouvez croire !
Cette révélation les laissa pantelant.
Kirü savoura un instant l’effet qu’il venait de produire chez le petit groupe d’étrangers, se sentant curieusement supérieur. Il voyait les jeunes gens si attentifs, prêts à boire ses paroles.
- Dès le moment où vos pieds ont touchés notre sol, des détecteurs se sont déclanchés et vous ont passés au peigne fin. Une fois l’observation terminée, nous avons déterminé dans quelle catégorie vous vous placiez. Nous vous avons mis dans celle des amis, des alliers… Nous vous avons donc ouvert les portes de notre planète.
- Et si ça n’avait pas été le cas ? s’inquiéta Daniel. Enfin je veux dire, si vous aviez détecté en nous de potentiels ennemis ?
- Vous auriez été réexpédié sur votre planète d’origine, sans aucuns souvenirs de ce petit passage ici.
- Oua ! Mais vous avez une technologie bien plus avancée que la notre ! C’est hallucinant !
Kirü sourit en se remémorant ce qu’on lui avait enseigné au sujet des Terriens « Ils se croient toujours les plus forts, les plus développés, imbattables… Mais quand nous inventions les robots, eux en étaient encore à l’âge de pierre ! » lui avait-on dit. Cela était de nouveau prouvé avec ces jeunes Terriens, qui tombaient de haut devant ses révélations. « Au moins, ils se remettent en cause, c’est toujours ça de gagné ! Peut-être, plus tard, arrêteront-ils de se surestimer. » pensa-t-il.
- Mais vous n’êtes pas censé savoir ce que je viens de vous révéler. Donc pas un mot à ce sujet !
- C’est promis !

Ils jurèrent de ne rien révélé des technologies Urondors, ils étaient, maintenant, totalement complices.
- Bon, il va falloir songer à redescendre si nous ne voulons pas attraper un gros rume et des engelures. De plus, c’est bientôt l’heure du dîner. Ensuite, je vous mènerai à vos chambres respectives.

Ils jetèrent un dernier regard sur l’immense panorama qu’offrait la tour, puis redescendirent, contents de retrouver la douce chaleur du palais.
Ils convinrent de se retrouver dans la grande salle à manger quand le gong sonnerait. Un banquet serait donné en leur honneur le soir même, il ne fallait point être en retard.
En attendant, ils pouvaient se prélasser dans les salles d’eau mises à leur disposition. Des habits leurs avaient été offerts, et ils étaient conviés à les revêtir avant le dîner. Ils pouvaient aussi visiter le palais, si cela les intéressait.
Kirü dut les laisser, prétextant une affaire importante.

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10PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Mar 27 Nov - 23:16

Invité


Invité

j'adore comment tu ecrit et aussi la fin et super bien je ne te demande qu'une chose : mets la suite please parce que j'ai vraiment envie de la lire!

11PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Jeu 29 Nov - 20:33

Galdor

Galdor

toujours aussi bien!

seulement, quelques petites fautes gâchent le tout...

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12PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Jeu 29 Nov - 21:07

Invité


Invité

Moi aussi je fais des fautes d'orthographe mais de toute manière ca compte pas beaucoup je préfère ce qu'il y a dans le texte

13PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Jeu 29 Nov - 21:55

Marie

Marie

Merci de vos encouragements !! Désolée Erylis, mais je n'ai pas encore commencé à écrire au brouillon la suite alors avant qu'elle soit écrite à l'ordi... enfaite j'hésite alors je vais réfléchir un moment et on vera ce que ça donne. (attention : moi réfléchir !? a non mauvaise idée, ça va me fatiguer) et en plus là chui malade :'(

Galdor a écrit:toujours aussi bien!

seulement, quelques petites fautes gâchent le tout...

pourrais tu m'en dire plus ? Que j'améliore ça tout de suite !!

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14PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Jeu 29 Nov - 21:56

Invité


Invité

je suis désolé que tu sois malade

15PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Jeu 29 Nov - 22:50

Galdor

Galdor

Bah les fautes d'ortho y en a je peux pas en dire plus (la flemme de tout reciter et corriger, déso^^)

Sinon, quelques petites incohérences entre les phrases (des folis où elles se suivent mal) et puis... je sia spas, y'a une ch'tite chose qui me dérange, j'arrive pas à dire quoi... Le manque de description, c'ets trop bref je dirais, mais ça c'est ton style Wink

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16PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Sam 1 Déc - 3:09

mimic

mimic

moi je trouve sa gégnial j'ai toujours autant de plaisir a lire cette histoire, moi les faute je les vois pas bien donc sa me géne peux et sinon oui c est^peut étre un peux bref mais sa me géne pas non plus.


marie---> ECRIE VITE LA SUITE

17PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Lun 3 Déc - 15:00

Marie

Marie

merchi ! j'ai pas trop d'inspiration alors je préfère attendre qu'elle vienne plutôt que d'écrire un truc nul.... Patience ! ^^

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18PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Lun 3 Déc - 21:59

Galdor

Galdor

bah tant que c'est bien, on peut s'armer de toute la patience nécessaire _o/

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19PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Ven 7 Déc - 20:54

Marie

Marie

Smile alors il faut que ce soit bien !! j'ai interet à bosser ^^

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20PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Mar 11 Déc - 17:08

Galdor

Galdor

XD

Courage ><

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21PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Ven 21 Déc - 20:56

Marie

Marie

Je travail ça un peu pendant les vac's déjà sûrement ce WE

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22PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Ven 21 Déc - 21:07

Invité


Invité

Ok !Mais on veut que se soit bien alors ! xD !

23PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Sam 22 Déc - 20:34

Galdor

Galdor

Erylis a écrit:Ok !Mais on veut que se soit bien alors ! xD !

Ca sera bien, impossible autre ment What a Face

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24PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Sam 22 Déc - 22:02

Invité


Invité

Oui tu as raison Galdor mais sinon je ne saivait pas quoi dire lol!

Donc je dirais plutôt :

Comme on sait déjà que ça sera bien on va dire que l'on veut que ... ça continue ainsi !

Ca te va comme ça Galdor ??? geek

25PARTIE 2  Chapitre 2 Empty Re: PARTIE 2 Chapitre 2 Dim 23 Déc - 18:08

Galdor

Galdor

What a Face

C'est déjà plusse mieux :p

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